En ces Mélanges se reflètent en abyme André Gide et Alain Goulet, avec le double jeu des initiales : A.G. La loi du genre, et sa devise, c’est diversité et cohérence. Ce kaléidoscope, tourné avec dextérité, présente une figure dominante : tout au long de sa carrière, Alain Goulet s’est fait l’accompagnateur d’André Gide.Une première section est donc ouverte à l’auteur de L’Immoraliste, des Caves, des Faux-Monnayeurs, avec des articles réfractant comme en autant de miroirs tendus par des disciples et des collègues quelques aspects de la partie romanesque de l’œuvre gidienne saisie dans son mouvement jusqu’au « Gide nouvelle vague ».Une seconde section en trois volets réunit des articles portant essentiellement sur des écrivains romanciers du XXe siècle, qui définissent la quête du sujet de l’écriture et interrogent la mémoire collective. Le dernier article, en forme de long épilogue, revient vers André Gide, comme un premier miroir dans lequel se cherche et se raconte Pierre Barbéris, en scrutant le clair-obscur de l’Histoire de 1943 à l’an 2000.Qui mieux que Jacques Seebacher pouvait signer la préface de ce livre d’hommages et lier ainsi la gerbe offerte à Alain Goulet en cette première année du nouveau siècle ?