Publié par Grotius en 1609, Le Mare liberum est un chapitre d'un texte plus important qu'il avait rédigé en 1605 et qui, intitulé De jure praedae commentarius, est la plaidoirie d’un jeune avocat après la saisie d’une carangue portugaise, la Catharina, par un amiral de la Compagnie anglaise des Indes orientales. Contre la thèse anglaise de la fermeture des mers soutenue par Selden dans son Mare clausum, Grotius fait triompher la cause néerlandaise et la thèse de la liberté des mers : la mer, dit-il, appartient par nature tout entière à tous. Il pose ainsi un jalon important sur la voie du « droit des gens ».
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