Cet ouvrage met en évidence les rapports complexes qui lient entre elles identités individuelles et collectives en soulignant leur caractère solidaire. Les déterminations de l’histoire individuelle et des œuvres qu’elle produit – civilisatrices, politiques, artistiques, littéraires – incluent des facteurs sociaux, historiques, nationaux. C’est le choix individuel que le citoyen, le penseur, l’artiste, l’écrivain effectuent parmi ces influences multiples qui permet à son tour de rendre compte de l’action accomplie.Le rapport entre l’individuel et le collectif, lorsqu’il s’agit de définir l’identité, est mouvant et indéfiniment extensif. Les sciences humaines contemporaines tentent de faire la théorie de ce que l’histoire des sociétés et des civilisations propose à l’observation. L’art, la littérature, l’histoire des idées disent concurremment au discours historique les liens qu’entretient l’identité avec l’histoire des civilisations et des sociétés, tels qu’ils s’appréhendent dans une conscience. Tels également qu’ils se nouent dans l’imaginaire et la pensée d’hommes partagés entre plusieurs nous auxquels enraciner le je ; jusqu’à parfois faire éclater la notion même de nationalité.