On présente souvent l'œuvre de Claude Simon comme austère et difficile d’accès, cet essai d’une lecture simple, en montre l’aspect ludique, érotique et critique. Il prend comme point de départ Le Jardin des Plantes pour relire l'ensemble de l’œuvre et montrer la capacité de renouvellement et la lutte contre l'avancée de la mort qui s'effectuent plus encore dans les derniers romans. Prenant acte de l’inversion de la signification de la mélancolie, définie comme « avidité de vivre », il en tire la conséquence d’une forme retrouvée de joie de vivre, que Le Jardin des Plantes manifeste. En raison de ce nouveau rapport à la vie, Claude Simon décrit également un nouveau rapport aux femmes. Alors qu’auparavant, le sexe et la mort s’identifiaient, place est faite au plaisir. Cet accroissement de la vie procuré par une vision plus enjouée et par le désir a des points de convergences avec les recherches surréalistes. Ce travail les fait apparaître. Enfin, revenant sur un autre tabou des anciens néo-romanciers, cet essai montre la dimension politique de l’écriture de Claude Simon.
Remerciements
Préambule
Introduction
Partie 1 – Contre le sens institué
Chapitre 1 : « Face à ce qui se dérobe »
Chapitre 2 : Insubordination
Partie 2 – Réinventer la vie : une reconfiguration en rose
Chapitre 3 : Habitudiner ce monde
Chapitre 4 : La réalité augmentée
Chapitre 5 : Renouveau romanesque
Partie 3 – Ce que dit le poète avec les fleurs
Chapitre 6 : L'art du détail
Chapitre 7 : Irrigation surréaliste
Conclusion
Index